Le titre vous ferait presque rire. Et pourtant,
Demon Kingne se cache pas derrière pour tenter de séduire par des moyens
détournés. Tout est sur la couverture. Grands pouvoirs, grande
lutte, grande quête sans fin... Et les lecteurs bernés par le
phénomène s'en rendront peut-être compte la trentaine de volumes
passés. Car l'imagination du couple de manhwagas s'en donne à
coeur joie pour surenchérir à foison. Entre héroïc fantasy et
baston brutale, l'oeuvre tape dure en révélant parfois un côté
insoupçonné.
Salsa du démon Le Demon King est un messager de la mort. Il a pour mission de
conduire les âmes aux royaumes des morts et de détruire toutes les
créatures des ténèbres passées illégalement dans le monde des
vivants. Il a l'apparence d'un jeune garçon mais pourtant sa
maîtrise des arts martiaux fait de lui une redoutable adversaire.
Un jour, il découvre qu'à la frontière du monde des morts et des
vivants, une faille s'est produite par laquelle les monstres de
l'au-delà surgissent dans celui des humains, le voilà donc parti à
la chasse avant que la brèche ne reste ouverte en permanence...
Brrr, un monstre / source : (c)Tokebi.fr
En rigolant à l'avance du scénario, le lecteur avisé n'a pas tort.
Demon Kingne créera pas le Big Bang scénaristique du siècle nouveau mais
offre bel et bien une nouvelle mouture d'aventure à la sauce
commune. Rien ne distingue le sonyung d'une autre oeuvre du genre
mais rien ne la discrédite non plus.
Demon Kingest juste un manhwa d'action comme il en paraît tellement chez
Tokebi. Les rares dialogues font la part belle à de longues tirades
sans le sens tout de même comblé par l'humour absurde...
uniquement dans les premiers volumes. Ceci dit,
Demon Kings'embourbe dans des longueurs en nous offrant les traditionnels
combats face à une puissance démoniaque dont l'intérêt se montre
quelconque lorsque la dizaines de volumes s'étale sous les yeux. Peu
ou pas d'intérêt au final...
Rire démoniaque Le protagoniste concentre les
attentions et se trouve sujet à toutes les intrigues, profitant de
ses pouvoirs et sa grande « bouche » pour régler ses comptes. Autour
de lui se crée un groupe progressif dont les personnages
secondaires ne remontent pas véritablement le niveau.
L'intrigue s'enfonce dans le déjà-vu et la surenchère pour faire
des détours par rapport à ces objectifs de départ (comme tout
série rapportant des sous-sous). Forcément, derrière, la
frontière est mince pour dire que la qualité de l'oeuvre ne réside
que sa capacité à proposer des combats de haute volée,
entraînant à plus d'un titre. Un bon point impossible à enlever
au manhwa... même si c'est bien l'un des rares.
Le dessin acceptable au début se dégrade continuellement dans
les volumes suivants. Le rythme a eu raison des efforts du
dessinateur. Les traits épais font peur à voir sur certaines cases
mais l'ensemble se révèle plutôt acceptable. Le niveau du SD
rappellerait presque
Yongbi ou
Yurekapar sa drôlerie au second degré mais l'humour du trait sert plus à
confondre les personnages lors des situations trop sérieuses,
apportant une touche de sympathie entre deux giclées de sang.
Demon King est moins mauvais que
la couverture pouvait le laisser penser. Néanmoins, la langueur
de l'intrigue et sa durée illimitée jusqu'à plus soif rendent le
manhwa d'une qualité inférieure. De la baston parfois bien
illustrée et puis c'est tout. Au bout d'un moment, l'envie de passer
à autre chose se fait sentir, si ce n'est celle de laisser tomber
une série trop commune.
Bien sûr j'ai eu un peu le fleme de faire un résumé moi même donc je l'avout c'est du copier coller =D
Source:
http://www.krinein.com/manga/demon-king-6252.html